LCBO — À bon verre, bonne table Automne 2022

VALEURS SÛRES

Vin de glace Vidal VQA Inniskillin ( LES ESSENTIELS DE VINTAGES 388306, 375 ml, 49,95 $) Bien que la douceur miellée, la vive acidité et les saveurs intenses de fruits tropicaux et de fruits à noyau se disputent la prééminence, l’équilibre est si irréprochable qu’aucun élément ne domine les autres. Polyvalent, le vin de glace s’accorde avec une variété de plats, notamment le pâté de campagne, le fromage bleu vieilli, le poulet tandoori et même les desserts.

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Nous aimons tous le vin ontarien; nous le savourons avec bonheur et sommes fiers de son succès. Toutefois, nous avons parfois tendance à le tenir pour acquis. Com ment notre province est-elle parvenue à développer une industrie vinicole qui lui est propre? Lemoment est venu de faire un retour en arrière. En 1970, Percy Rowe, rédacteur de la rubrique voyages du Toronto Telegram , a écrit au sujet d’un aspect peu connu de la vie canadienne dans son livre The Wines of Canada . Il y décrit une industrie vieille de plus de 100 ans, mais qui a encore beaucoup de chemin à faire. À l’époque, seulement sept entreprises fabriquaient du vin en Ontario, aucune d’entre elles ne cultivait de cépages de type vinifera et, dans toute la province, il n’y avait que 51 magasins autorisés à vendre du vin. Beaucoup de choses se sont produites au cours des 50 années suivantes. Des personnes déterminées ont réinventé le vin ontarien, et ce qui était jugé jusqu’alors impossible s’est avéré n’être rien de tel. Aujourd’hui, la province compte plus de 200 vineries, et les vins qui y sont produits, notamment d’excellents chardonnays, rieslings, pinots noirs et vins de glace, sont respectés et appréciés dans le monde entier. Bon nombre des vins emblématiques qui ont contribué à forger cette répu tation sont encore aujourd’hui des produits vedettes, qui font leurs preuves à chaque millésime. En outre, les quatre principales régions vinicoles de la province sont devenues des destinations touristiques, générant des retombées économiques supplémentaires pour leurs collectivités. Le meilleur dans tout cela, c’est que notre vin ne cesse de se bonifier.

RÉGION DE NIAGARA ON-THE-LAKE

L ’histoire du vin ontarien est ponctuée de nombreux événements. Parmi les plus importants, notons celui du 31 juillet 1975, où Donald Ziraldo et Karl Kaiser de la maison Inniskillin ont obtenu le pre mier permis de vinification de la province depuis 1929. Petit, intime et accueillant, le domaine avant-gardiste Inniskillin a rapi- dement commencé à produire des vins de qualité supérieure à partir de cépages de type vinifera cultivés sur place, comme le riesling, le chardonnay et le gamay. Par ail leurs, le domaine s’est taillé une place dans l’histoire internationale en 1991, lorsque son vin de glace Vidal 1989 a remporté le Grand prix d’honneur au salon Vinexpo de Bor deaux. C’était la première fois que le monde entendait parler de notre vin de glace, ou même de l’existence d’une industrie vini cole canadienne. À cette époque, d’autres vineries étaient en activité dans la région de Niagara-on-the-Lake, à savoir le domaine Château des Charmes (fondé en 1978, il s’agit de l’endroit où Paul Bosc, le propriétaire, a découvert le tout premier cépage de type

Gamay Noir VQA Château des Charmes (LCBO 57349, 15,95 $)

À la recherche d’un rouge léger pour accompagner un plateau de charcuteries ou une pizza au pepperoni? Ne cherchez plus : ce vin rappelle le caractère poivré de la griotte et présente une acidité parfaitement dosée pour rehausser ce type de plats. Un vin intemporel qui plaît au plus grand nombre depuis que la famille Bosc a commencé à le produire dans les années 1970.

PHOTOGRAPHIE : LINDSAY LAUCKNER-GUNDLOCK

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