LCBO À bon verre, bonne table Automne 2016

HYPER TENDANCE

Cela fait plus de 30 ans que notre rédacteur principal, James Chatto, écrit sur le whisky. Il sait ce qu’il aime, mais ne néglige pas pour autant les occasions d’essayer de nouveaux whiskys.

NOTES DE DÉGUSTATION

Whisky canadien J.P. Wiser’s Last Barrels LCBO 461012, 64,95 $ « Ce whisky de 14 ans d’âge est riche et moelleux, mais pas doux, dit James. Son goût de seigle est agrémenté de notes de vanille, de pamplemousse et de réglisse, avec un boisé prononcé. C’est le genre de whisky qu’on peut déguster sec, dans un verre à brandy, pour bien apprécier son parfum. » Whisky Forty Creek Confederation Oak Reserve LCBO 195651, 70,10 $ Ce whisky doit son nom aux arbres d’où viennent les fûts dans lesquels il vieillit. Ce sont des chênes blancs âgés de 150 ans, abattus dans une forêt située à 40 kilomètres de la distil­ lerie, à Grimsby. Ils étaient tout jeunes quand le Canada est né. « Complexe, harmonieux et moelleux, mais sans être excessivement riche, ce whisky offre au nez des notes d’orange et de baie de genièvre », dit James, qui recommande de le boire sec ou avec des glaçons.

DES TENDANCES À SURVEILLER « Les producteurs de whisky canadien expéri­ mentent de plus en plus, dit James Chatto. D’une part, ils l’aromatisent avec des saveurs comme l’érable et le miel, et ils essaient divers modes d’assemblage et de vieillissement, en utilisant, notamment, des fûts de chêne canadien. D’autre part, bon nombre d’entre eux délaissent les as­ semblages riches en maïs, qui sont particulière­ ment doux et moelleux, pour les whiskys plus secs et plus raffinés, au goût de seigle plus prononcé. C’est ce que les gens demandent et c’est pour­ quoi le Whisky Alberta Premium jouit d’une telle popularité. »

N’y ajouter que de l’eau [ COMMENT LE SERVIR ]

James estime que le whisky de qualité supérieure doit être dégusté seul. Dans des cocktails, ses nuances seraient vite masquées par les autres ingrédients. Il suggère de le goûter d’abord sec, à la température ambiante, pour ap­ précier sa texture et son goût, puis avec deux ou trois gouttes d’eau à la tem­ pérature ambiante pour étaler et faire ressortir d’autres arômes et saveurs.     Quant à l’eau, James n’est pas aussi pointilleux que certains autres connaisseurs. Il fait remarquer que de nombreux whiskys écossais sont coupés d’eau du robinet de Glasgow, mais il déconseille les eaux minérales, souvent salées.

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