LCBO À bon verre, bonne table Temps des fêtes 2016

NOTE DE DÉGUSTATION « Sa mousse a plus d’effet sur la langue que celle du Cristal, con- firme Igor, mais elle reste très fine. Et bien que le bouquet soit affirmé, il n’est aucunement insolent. Des fruits noirs... et du pain de seigle plutôt que de la brioche. Des notes crémeuses, noise- tées et, à la toute fin, un léger soupçon d’huile d’olive au nez. » Le Dom Pérignon est un génie insaisissable, mais il saura vous rendre toute l’attention que vous lui portez en offrant une in- finité de nuances. Comme l’aurait apparemment dit Dom Pierre Pérignon, maître de chai de l’abbaye d’Hautvillers jusqu’en 1715, quand il a goûté pour la première fois au vin mousseux qu’il avait produit : « Venez vite ! Je bois des étoiles ! ».

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« Le Cristal était plus discret, comme une peinture au pastel, dit Igor. Le Dom Pérignon éclate de couleurs vives. » Il s’agit probablement du plus célèbre de tous les champagnes, d’abord commercialisé par Moët & Chandon en 1936 (il s’agissait du millésime 1921) pour devenir une marque de luxe inégalable. Traditionnellement composé en parts à peu près égales de pinot noir et de chardonnay issus des parcelles les plus prestigieuses et les plus ensoleillées, le vin est devenu une entité distincte au sein – ou même à l’extérieur – de la maison Moët & Chandon, sa mise en marché s’appuyant sur des allusions mystiques et abstraites plutôt que sur des données factuelles. À la fois affirmé et raffiné, opulent et soyeux, avec d’étonnantes et agréables notes amères...

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